Une ONG indienne provoque une révolution tranquille en ce qui concerne les toilettes, ce qui est considéré par la Banque mondiale et l'ONU comme un modèle pour d'autres pays en voie de développement.
Pendant des années, Tajunisa Bano et ses quatre filles ont été forcées de se soulager derrière des buissons épineux, dans un champ ouvert près de leur maison, dans un lieu fétide aux abords des quartiers modernes.
Il y a juste un peu plus d'un an, sa vie a changé comme celle de ses voisins. Grâce à l'aide de la communauté, l'Association de Brême de Recherche et de développement à l'étranger) (BORDA), une agence allemande de financement, a construit des toilettes communautaires, payantes, des "pay-and-use toilet" pour les 500 familles du quartier qui en sont maintenant les gérants et les exploitants.
Il y a juste un peu plus d'un an, sa vie a changé comme celle de ses voisins. Grâce à l'aide de la communauté, l'Association de Brême de Recherche et de développement à l'étranger) (BORDA), une agence allemande de financement, a construit des toilettes communautaires, payantes, des "pay-and-use toilet" pour les 500 familles du quartier qui en sont maintenant les gérants et les exploitants.
"Cela a été bienvenu et fut un soulagement, particulièrement pour les femmes qui en ont un besoin plus pressant que les hommes," témoigne Mme Bano. " Cela a atténué la détresse physique et la honte."
De tels efforts sont rares en Inde, où seulement une personne sur trois a accès à des toilettes "hygiéniques" et à un complexe d'assainissement. Mais un groupe local a provoqué une petite révolution sanitaire que la Banque mondiale et les agences de L'ONU recommandent comme un modèle pour les autres pays en voie de développement.
Durant les trois décennies passées, Bindeshwar Pathak, le chef de l'ONG l'Organisation Sulabh du Service Social International, a construit approximativement 1,2 millions de toilettes et 6 000 toilettes communautaires payantes à l'usage dans plus de 3 500 villes indiennes.
Ces toilettes sont accessibles aux pauvres et le modèle le moins cher peut être construit pour environ 10 $. En Plus dans les pays où le manque d'eau est la raison principale à la pénurie de toilettes, le système proposé par Sulabh utilise peu d'eau : seulement 2 litres d'eau au lieu des 10 litres des toilettes conventionnelles.
De tels efforts sont rares en Inde, où seulement une personne sur trois a accès à des toilettes "hygiéniques" et à un complexe d'assainissement. Mais un groupe local a provoqué une petite révolution sanitaire que la Banque mondiale et les agences de L'ONU recommandent comme un modèle pour les autres pays en voie de développement.
Durant les trois décennies passées, Bindeshwar Pathak, le chef de l'ONG l'Organisation Sulabh du Service Social International, a construit approximativement 1,2 millions de toilettes et 6 000 toilettes communautaires payantes à l'usage dans plus de 3 500 villes indiennes.
Ces toilettes sont accessibles aux pauvres et le modèle le moins cher peut être construit pour environ 10 $. En Plus dans les pays où le manque d'eau est la raison principale à la pénurie de toilettes, le système proposé par Sulabh utilise peu d'eau : seulement 2 litres d'eau au lieu des 10 litres des toilettes conventionnelles.
Les systèmes de Sulabh sont souvent proposés avec une modification innovatrice : elles sont liées à un système de biogaz. Grâce à ces techniques, les déjections humaines produisent du biogaz qui, mélangé avec du gazole, peut faire fonctionner des dispositifs électriques comme des réverbères. Une technique semblable d'assainissement humide a été reproduite ailleurs en Inde par d'autres associations comme BORDA.
En 1999, le gouvernement indien qui a commencé sa Campagne d'Assainissement Totale (TSC) s’est engagé à fournir des toilettes à tous les indiens avant 2010. Le ministre du développement rural de l'Inde, Raghuvansh Prasad Singh, explique que l'idée n'est pas d'accorder simplement au compte-gouttes des toilettes aux pauvres mais de les construire avec la participation des communautés en instruisant les populations de l'importance de l’assainissement.
"Nous ne voulons pas que le gouvernement donne n'importe quelle subvention pour construire des toilettes," dit M. Pathak. "Nous voulons juste qu'il dise aux banques de ne pas refuser les prêts si les pauvres veulent construire des toilettes."
Le ministère du Développement Rural de l'Inde a répondu qu'il allait considérer cette proposition. Avec plus de 700 millions de personnes sans toilettes en Inde, l'envergure de la tâche, pour doter d'un assainissement tous les villages ce pays, est gigantesque. Ce manque de toilettes et de systèmes d’assainissement serait la cause principale de la mortalité d'environ 1.5 millions d'enfants qui succombent de la diarrhée chaque année.
Mais, UNICEF dit qu'environ 85 % de la population de l'Inde ont accès à l'eau potable aujourd'hui, alors qu'ils n'étaient que de 20 % en 1990. Et parce qu'il y a un rapport direct entre l'eau, l'assainissement et la santé, les experts disent que l’objectif de l’assainissement de l'Inde est réalisable.
projet « ecosan »
Traduction SDT
En 1999, le gouvernement indien qui a commencé sa Campagne d'Assainissement Totale (TSC) s’est engagé à fournir des toilettes à tous les indiens avant 2010. Le ministre du développement rural de l'Inde, Raghuvansh Prasad Singh, explique que l'idée n'est pas d'accorder simplement au compte-gouttes des toilettes aux pauvres mais de les construire avec la participation des communautés en instruisant les populations de l'importance de l’assainissement.
"Nous ne voulons pas que le gouvernement donne n'importe quelle subvention pour construire des toilettes," dit M. Pathak. "Nous voulons juste qu'il dise aux banques de ne pas refuser les prêts si les pauvres veulent construire des toilettes."
Le ministère du Développement Rural de l'Inde a répondu qu'il allait considérer cette proposition. Avec plus de 700 millions de personnes sans toilettes en Inde, l'envergure de la tâche, pour doter d'un assainissement tous les villages ce pays, est gigantesque. Ce manque de toilettes et de systèmes d’assainissement serait la cause principale de la mortalité d'environ 1.5 millions d'enfants qui succombent de la diarrhée chaque année.
Mais, UNICEF dit qu'environ 85 % de la population de l'Inde ont accès à l'eau potable aujourd'hui, alors qu'ils n'étaient que de 20 % en 1990. Et parce qu'il y a un rapport direct entre l'eau, l'assainissement et la santé, les experts disent que l’objectif de l’assainissement de l'Inde est réalisable.
projet « ecosan »
Traduction SDT
Pay as you go: clean-toilet program for India's towns
A local group is sparking a quiet sanitary revolution that the World Bank and UN call a model for other developing countries.
By Anuj Chopra | Correspondent of The Christian Science Monitor
ULLALU UPANAGARA, INDIA
For years, Tajunisa Bano and her four daughters were forced to relieve themselves behind thorny bushes in an open field near their home in this fetid settlement on the fringes of India's IT hub, Bangalore.
But just over a year ago, life changed for locals like Ms. Bano. Through community participation, Bremen Overseas Research and Development Association (BORDA), a German funding agency, built a pay-and-use community toilet for 500 local families here that is now run and managed by locals themselves.
"It came as a welcome relief, especially for women who needed this more urgently than men," Bano says. "It eased the physical distress and shame."
Such efforts are scant in India, where only one in three people has access to a hygienic toilet and sanitation complex. But a local group is sparking a quiet sanitary revolution that the World Bank and UN agencies are recommending as a model for other developing countries.
In the past three decades, Bindeshwar Pathak, the head of Sulabh International Social Service Organisation, has built 1.2 million toilets and 6,000 pay-and-use community toilets in over 3,500 Indian towns.
These toilets are affordable for the poor, and the cheapest model can be constructed for as little as $10. And in a country where water shortages are a primary reason for the dearth of toilets, Sulabh's toilets aren't water-guzzlers: They require only 2 liters of water compared with 10 liters for a conventional toilet.
Sulabh's systems often come with an innovative modification: the attachment of a biogas plant. Through these plants, human waste produces biogas that, when mixed with diesel fuel, can power electrical devices such as streetlights. A similar technique of wet-sanitation is being replicated elsewhere in India by groups like BORDA.
In 1999, the Indian government launched its Total Sanitation Campaign (TSC) to provide proper toilets to all by 2010. India's minister for rural development, Raghuvansh Prasad Singh, says the attempt isn't simply to dole out toilets to the poor, but to build them through community participation while educating people about the importance of sanitation.
"We do not want the government to give any subsidy to build toilets," says Mr. Pathak. "We just want them to tell banks not to refuse loans if poor people want to build toilets."
India's Ministry for Rural Development says it's considering this proposal. With more than 700 million people in India without toilets, the country's sanitation coverage is a mammoth task. A lack of sanitation is seen as the main reason an estimated 1.5 million children die from diarrhea each year.
But, UNICEF says that about 85 percent of India's population has access to drinking water today, compared with just 20 percent in 1990. And because there is a direct relationship between water, sanitation, and health, experts say that India's sanitation target is achievable
By Anuj Chopra | Correspondent of The Christian Science Monitor
ULLALU UPANAGARA, INDIA
For years, Tajunisa Bano and her four daughters were forced to relieve themselves behind thorny bushes in an open field near their home in this fetid settlement on the fringes of India's IT hub, Bangalore.
But just over a year ago, life changed for locals like Ms. Bano. Through community participation, Bremen Overseas Research and Development Association (BORDA), a German funding agency, built a pay-and-use community toilet for 500 local families here that is now run and managed by locals themselves.
"It came as a welcome relief, especially for women who needed this more urgently than men," Bano says. "It eased the physical distress and shame."
Such efforts are scant in India, where only one in three people has access to a hygienic toilet and sanitation complex. But a local group is sparking a quiet sanitary revolution that the World Bank and UN agencies are recommending as a model for other developing countries.
In the past three decades, Bindeshwar Pathak, the head of Sulabh International Social Service Organisation, has built 1.2 million toilets and 6,000 pay-and-use community toilets in over 3,500 Indian towns.
These toilets are affordable for the poor, and the cheapest model can be constructed for as little as $10. And in a country where water shortages are a primary reason for the dearth of toilets, Sulabh's toilets aren't water-guzzlers: They require only 2 liters of water compared with 10 liters for a conventional toilet.
Sulabh's systems often come with an innovative modification: the attachment of a biogas plant. Through these plants, human waste produces biogas that, when mixed with diesel fuel, can power electrical devices such as streetlights. A similar technique of wet-sanitation is being replicated elsewhere in India by groups like BORDA.
In 1999, the Indian government launched its Total Sanitation Campaign (TSC) to provide proper toilets to all by 2010. India's minister for rural development, Raghuvansh Prasad Singh, says the attempt isn't simply to dole out toilets to the poor, but to build them through community participation while educating people about the importance of sanitation.
"We do not want the government to give any subsidy to build toilets," says Mr. Pathak. "We just want them to tell banks not to refuse loans if poor people want to build toilets."
India's Ministry for Rural Development says it's considering this proposal. With more than 700 million people in India without toilets, the country's sanitation coverage is a mammoth task. A lack of sanitation is seen as the main reason an estimated 1.5 million children die from diarrhea each year.
But, UNICEF says that about 85 percent of India's population has access to drinking water today, compared with just 20 percent in 1990. And because there is a direct relationship between water, sanitation, and health, experts say that India's sanitation target is achievable